Ce dimanche, en plus de devoir voter et changer d’heure, l’Eglise célébrait la solennité du Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur. En ce jour nous sommes invités à relever dans nos vie nos attitudes parfois contradictoires, tel le peuple qui a accueilli Jésus comme un Roi et qui l’a ensuite condamné à mort comme un malfrat.
Pour nous, ce fut aussi l’occasion de nous retrouvés, membres de l’école ou de l’œuvre, autour du Père Bernard Faure qui nous a fait le plaisir de présider la célébration. En effet, le Père Sid étant contraint au repos n’a pas pu être présent physiquement, mais il l’a été par la pensé et la prière.
Après la messe, nous étions un bon nombre à pique-niquer ensemble, puis à profiter des rayons du soleil de printemps.
Bref, encore une très bonne journée familiale.
Merci au Père Bernard et au Père Clément de nous avoir conduits dans la prière,
merci à la chorale d’avoir embelli la célébration,
merci aux servants d’être toujours fidèles au poste,
merci aux ados d’avoir organisé des jeux pour les enfants,
merci à tous ceux qui étaient présents pour leur joie et leur bonne humeur,
merci au Père Sid pour l’énergie qu’il donne continuellement et qui le cloue au lit ponctuellement,
enfin merci au Seigneur de nous avoir donné sa vie pour notre plus grand bonheur !
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PS: voici le texte d’une hymne magnifique qui met dans la bouche du Christ la dénonciation des discordances entre les attitudes de la foule le dimanche et le vendredi.
Voici que s’ouvrent pour le Roi
les portes de la Ville :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau,
dans le jardin ?
R/ Dieu sauveur, oublie notre péché
Mais souviens-toi de ton amour
Quand tu viendras dans ton Royaume.
Je viens, monté sur un ânon,
en signe de ma gloire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi me ferez-vous sortir
au rang des malfaiteurs,
et des maudits ?
Vos rues se drapent de manteaux
jetés sur mon passage :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi souillerez-vous mon corps
de pourpre et de crachats,
mon corps livré ?
Vos mains me tendent les rameaux
pour l’heure du triomphe :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi blesserez-vous mon front
de ronce et de roseaux,
en vous moquant ?
Les sourds entendent les muets
bénir le Fils de l’homme :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi hurlerez-vous si fort :
« À mort ! Crucifie-le,
Crucifie-le » ?
Je vois que dansent les boiteux
le long de mon cortège :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi vouloir percer de clous
les mains qui ont pitié,
pitié de vous ?
Vos yeux guéris d’aveugles-nés
contemplent ma victoire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi m’ouvrirez-vous le cœur
sur l’arbre de la croix
comme un agneau ?